S8.3 – Nourrir son bien-être : impact de l’alimentation sur la santé mentale pendant le 1er confinement COVID-19 en France

Elisabeth Grimaud

Docteure en psychologie cognitive et micronutritionniste, chercheuse associée au Laboratoire Interdisciplinaire en Neurosciences Physiologie et Psychologie : Apprentissage, Activité Physique et Santé (LINP2-2APS Paris Nanterre) et enseignante en psychologie positive à l’École des Psychologues Praticiens (EPP-Paris). Ses recherches portent sur les facteurs de réserve cognitive, c’est-à-dire ceux qui participent au fonctionnement optimal du cerveau tout au long de la vie, notamment l’impact des activités de loisirs et le rôle de l’alimentation sur l’axe intestins-cerveau (micronutrition). Elle est également secrétaire de l’Association Française et francophone de Psychologie Positive (AFfPP) et co-organisatrice du congrès.

Quel est l’impact de nos choix alimentaires notre santé mentale ? 
L’ épisode du 1er confinement COVID-19 a constitué une période inédite à plusieurs titres. Tout d’abord, du fait du confinement lui-même, avec une potentielle incidence psychologique. Ensuite, il a limité l’accès aux ressources alimentaires par la fermeture des marchés et la restriction des déplacements. Dans ce contexte, notre étude avait pour objectif d’évaluer l’évolution des apports nutritionnels impliqués dans le fonctionnement optimal du cerveau et le mettre en perspective avec d’une part, l’évolution des ressources psychologiques et d’autre part, les perturbations de santé en lien avec les neurotransmetteurs du bien-être.